Staff Admin / Maître Vénéré
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| Sujet: Régime de lâches et de gueux... Mer 26 Sep - 20:25 | |
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- Selon différentes sources, les tirs de l’armée ont fait quatre morts et une centaine de blessés mercredi. Le conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence. Ban Ki-moon, a décidé d'envoyer son émissaire spécial pour la Birmanie, Ibrahim Gambari, sur place.
La situation devient dramatique à Rangoun. Mercredi, des responsables birmans ont fait état d’au moins quatre morts, dont trois moines, lors d'affrontements avec les forces de sécurité dans la capitale birmane alors que ces dernières tentaient de disperser les manifestants. Un bonze a été tué par un coup de feu alors qu'il tentait de désarmer un soldat. Deux autres ont été battus à mort. Les tirs ont également fait une centaine de blessés dont 50 religieux. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le mouvement initié il y a 8 jours et qui s’était déjà radicalisé avec le déploiement mercredi de centaines de policiers et de soldats dans les rues de la capitale birmane et près de pagodes et de monastères. Selon des témoins, au moins dix-sept bonzes ont été blessés par les forces de sécurité dans le quartier de la pagode Shwedagon. C’est de cette pagode, à laquelle l’accès a été bloqué, qu’ont débuté l’ensemble des manifestations depuis le 18 septembre. Selon un diplomate étranger, au moins 200 manifestants dont la moitié serait des moines ont été arrêtés. Coups de matraque, tirs et usage de gaz lacrymogène Les violences ont eu lieu dès le début des rassemblements, mercredi. Des policiers, armés de bâtons, ont en effet chargé des manifestants, frappant indistinctement des étudiants et des moines bouddhistes qui s'étaient rassemblés près de la célèbre pagode Shwedagon, ont indiqué des témoins. La police birmane a fait usage de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les protestataires, par ailleurs, réunis dans le quartier de la pagode Sule. Des tirs de sommation ont aussi été tirés. Ce sont au total plusieurs milliers de moines bouddhistes, (environ 3.000) qui défileraient dans le centre de la ville, mercredi, accompagnés d’étudiants ainsi que des membres de la Ligue nationale pour la démocratie de l'opposante birmane et Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi. Dans la ville de Sittwe, située à l’ouest du pays, environ 15.000 personnes manifestaient également, dans le calme, bravant l’interdiction de rassemblement. Dans une déclaration, la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a estimé mercredi que le régime militaire avait commis "une faute irréparable" en chargeant des manifestants pacifiques, dont des bonzes. Le conseil de sécurité de l’ONU convoqué et l'émissaire spécial dépêché Mercredi, Bernard Kouchner a annoncé la convocation à 15 heures (21 heures, heure française) du Conseil de sécurité de l'ONU. Face à la détérioration de la situation, Ban Ki Moon a envoyé d'urgence son émissaire spécial pour la Birmanie, Ibrahim Gambari, dans la région. Le secrétaire général de l'ONU appelle les hautes autorités du pays à coopérer pleinement avec cette mission afin de mettre à profit la volonté des Nations unies d'aider le processus de réconciliation nationale par le dialogue. Reste à Ibrahim Gambari à obtenir son visa. De son côté, l'Union européenne s'est dite prête à renforcer ses sanctions contre les autorités birmanes en cas de répression violente des manifestations. Nicolas Sarkozy, qui reçoit les représentants de l’opposition birmane, s’exprimera personnellement mercredi soir. Le ministre français des Affaires étrangères a enjoint la Chine et l’Inde à "ne plus tolérer" le régime birman et à faire "pression" sur lui pour qu'il mette un terme à la répression. La Maison Blanche a jugé mercredi "très troublantes" les informations faisant état de la répression. La veille, à l’ONU, le président américain George W. Bush avait annoncé de nouvelles sanctions américaines contre le pouvoir birman. Des sanctions jugées "contre-productives" par le ministre des Affaires étrangères, présent à New York pour l’assemblée générale des Nations Unies. Selon lui, les sanctions n'affecteraient pas la junte mais les simples citoyens. Plusieurs arrestations ont été signalées dans la nuit de mardi à mercredi dans Rangoun où un couvre feu a été décrété pour 60 jours. Le plus célèbre des acteurs birmans, Zaganar, qui a apporté son soutien aux manifestations de bonzes, a été arrêté à son domicile. D’autre part, Win Naing, un homme politique birman qui lutte pour l'avènement de la démocratie dans son pays, a été interpellé dans la nuit chez lui à Rangoun. Cet opposant modéré au régime militaire aurait été vu à plusieurs reprises en train de donner des repas aux bonzes. Source: Le figaro, à noter que l'on trouvera probablement des articles similaires sur d'autres médias: Le Monde, Libé, etc etc... | |
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